Work in progress — Première étape d’un projet qui prend lentement forme, je réalise une série de photos autour des créations joaillières de la Maison Motché, inspirées de l’histoire précolombienne péruvienne. Engagée pour un luxe responsable qui privilégie l’or recyclé, Motché l’est aussi dans la sauvegarde du patrimoine immatériel péruvien et du savoir-faire d’artisans d’exception.
Ombre et lumière, métal contre peau, lisse associé au rugueux, lignes qui découpent les courbes corporelles… Des contraires qui s’opposent et se complètent dans l’univers symbolique et mythologique des sociétés incas et pré-incas deviennent la trame de créations visuelles encore à l’état d’ébauches.
Merci à Ana Lya @analyamv pour la séance photo et évidemment à Carole Fraresso, alias Dame Motché, fondatrice de @motcheparislima pour sa confiance. Sans oublier Hortense, soutien essentiel.
Motché, collier « Viru Croix », porté par Ana LyaCollier Motché « Amulette en cristal hyalin », porté par Ana LyaCollier Motché « Ucúpe, l’égorgeur », porté par Ana Lya. Ce pendentif est inspiré d’une coiffe ayant appartenue au Seigneur d’Ucúpe (350-500 ap. J.-C). Il prend la forme d’une divinité représentée par un être marin anthropomorphe et hybride, mi félin, mi octopus.Collier Motché « Ucúpe, l’égorgeur », porté par Ana Lya.Collier Motché « Amulette en cristal hyalin », porté par Ana Lya
Fashion Green Hub a créé le tiers lieux Plateau Fertile Paris en décembre 2022. Il accueille les entreprises, associations, artistes qui souhaitent changer la mode et construire un nouveau modèle économique durable et circulaire. Partageant un centre de ressources mutualisés (prototypage, micro-production, corworking, espaces de formations et de rencontres), ces acteurs d’une mode responsable créent des produits qui luttent contre le gaspillage, valorisent les déchets, et contribuent à la régénération des écosystèmes.
Ce reportage est à paraître prochainement dans la revue Hummade, une revue papier française 100 % dédiée à la mode responsable et engagée (rédactrice en chef : Cécile-Jeanne Gayrard).
Vendredi 2 juin, je suis allé au Carreau du Temple, non sans émotion, car la dernière fois que j’avais franchi la porte de ce lieu c’était pour assister au défilé hommage à Alber Elbaz, Love brings love, le 5 octobre 2021. Cette fois-ci, il s’agissait de découvrir Les Nouveaux Luxes, sixième édition d’un événement consacré à un art de vivre responsable et durable, organisé par l’Agence 1.618 Paris.
J’ai flâné dans les allées, discuté avec les créateurs de marques, touché les matières, en laissant l’intuition parler, un brin désinvolte, avec un désir très fort de prendre le temps d’explorer, de ralentir le mouvement… « Slow authentic » pourrait être la baseline de ma nouvelle identité médiatique… Honte à moi, je n’ai assisté qu’à une demi-table ronde, l’ambiance amphithéâtre ne correspondant pas à mon mood du jour. Mais les nombreuses conférences programmées avaient l’air toutes plus intéressantes les unes que les autres.
Les nouveaux luxes. Le Comité Colbert invite les spécialistes de la RSE de Boucheron, Chloé, Parfums Christian Dior, Longchamp, Ruinart et Rémy Cointreau
Les entreprises intègrent des préoccupations sociales et environnementales, chacune à son rythme. Certaines avancent à petits pas, d’autres font le grand saut. Mais pour l’heure, je préfère évoquer mes coups de cœur et passer sous silence les marques qui m’ont laissé dubitatif, même si je salue l’honnêteté de cette créatrice confessant avec un air coupable : « je continue à utiliser du polyester parce que les clientes veulent des vêtements qui ne se froissent pas ». Certes, une étude récente vient de conclure que les fibres textiles naturelles que l’on retrouve dans l’océan ne seraient pas moins nocives pour les huîtres que les fibres textiles synthétiques… Mais une différence de taille existe : les fibres 100 % naturelles sont détruites en quelques semaines ou mois, quand les fibres synthétiques, souvent gorgées de produits chimiques, mettent des dizaines, voire des centaines d’années, à se dégrader. Ouf, le lin naturel de la belle marque Cécance et les créations en jeans upcyclés de l’atelier Céline Dupuis ont toujours une raison d’être !
Le manteau Aristide de Cécance, maison fondée par la styliste Anne LiauzunAtelier Céline Dupuy
Je suis un passionné invétéré de matériel photo, et mes séjours parisiens sont toujours l’occasion d’une visite au Boulevard Beaumarchais, pour un lèche-vitrines consciencieux des boutiques spécialisées, à la recherche d’objectifs rares et de matériel vintage autant que de nouveautés high-tech. Leica, au milieu du Boulevard, me vide (trop) souvent les poches… Ne pensez pas que je m’égare en digressant sur ce luxe photographique, car c’est un peu plus en aval de ce fameux Boulevard que l’on trouve le flagship et le showroom de Valentine Gauthier, qui milite à travers sa marque, depuis plus de 15 ans, pour une démarche durable. J’ai eu la chance de la rencontrer sur son stand, prête à discuter de tissus naturels et de sourcing éco-responsable avec conviction et sincérité. Pour l’occasion, elle présentait une collaboration avec les Ateliers de Nîmes, une marque de denim qui se présente comme la seule au monde à utiliser une technique de tissage traditionnelle (utilisation d’un fil retors doublé et torsadé) bénéfique à la fois à l’environnement et à la qualité de ses produits. Jouxtant son stand, celui de Larfeuille présentait les sacs Wrap Clutch et Mini Clutch issus, quant à eux, d’une collaboration entre Jérôme Auriac, fondateur de cette maroquinerie artisanale originale, et Valentine Gauthier.
Valentine Gauthier & les Ateliers de NîmesValentine Gauthier & les Ateliers de NîmesValentine Gauthier & les Ateliers de Nîmes
Quand on aborde le sujet du cuir, mes dents commencent à grincer. Mais Ictyos apaise mes craintes. Le cuir d’Ictyos est en effet marin, la production s’appuie uniquement sur la récupération de peaux destinées à être détruites, et la tannerie lyonnaise de la marque utilise des tanins végétaux (mimosa, châtaigner, quebracho…) « pour minimiser l’impact sur la déforestation ». La palette de couleurs très riche ne peut malheureusement être obtenue que par l’usage de colorants classiques. On ne boudera pas ces belles peaux pour autant, gageant que les trois amis chimistes et ingénieurs (Benjamin Malatrait, Gauthier Lefébure et Emmanuel Fourault), qui ont créé cet univers, iront chercher dans les années qui viennent les pigments biosourcés non polluants issus de procédés innovants encore balbutiants.
Ictyos
Il suffirait de plonger ses mains dans les textiles en alpaga tissés au Pérou de la marque Inata pour être conquis. Mais écouter son fondateur Clément Naudy parler du dégradé lumineux de « ses » fibres, le voir caresser « ses » tissus et s’émerveiller sur la variété de la palette de couleurs, entièrement naturelles, finit de charmer. C’est en toute transparence que nous avons pu évoquer la condition animale, les comportements des éleveurs, les difficultés et les satisfactions qui rythment un projet entièrement tourné vers la qualité des produits comme des relations humaines. Cette franchise est à saluer.
InataInata
Le magnifique collier de pâtes de la marque JEM (Jewellery Ethically Minded, fondée par Dorothée Contour), créé pour célébrer la fête des mères, avait déjà retenu mon attention. Décalée et gentiment moqueuse, la création n’en était pas moins élégante et tendre.
Le collier de pâtes, série « Oh, merci ! » de JEM, 2023. Capture d’écran Instagram
J’ai appris grâce à la marque que l’orpaillage amorçait une (r)évolution éthique : le standard Fairmined, adopté par JEM, implique que l’or utilisé (et traçable) provient d’organisations minières artisanales pratiquant une activité à petite échelle, dans de bonnes conditions de travail et en réduisant l’usage de produits chimiques (cyanure ou mercure). Certes, il existe un standard encore plus responsable, le standard Ecological Fairmined, qui garantit qu’aucun produit chimique ne soit utilisé dans les procédés d’extraction, mais aucune mine ne semble encore certifiée (le sujet reste à creuser). Si l’usage d’or recyclé évite les problèmes environnementaux, le standard Fairmined permet de contribuer à l’évolution du secteur minier, ce qui n’est pas négligeable. Les diamants de JEM sont, quant à eux, des diamants de culture, un terme bien plus adapté que « diamant de synthèse » car ces pierres précieuses sont en tous points identiques à celles que l’on trouve dans la nature et ne sont en aucun cas « synthétiques » : elles naissent en environnement contrôlé selon les mêmes principes physico-chimiques que sous terre. Le premier avantage de ces pierres précieuses cultivées est de supprimer les impacts environnementaux de l’extraction minière. Le second est encore bien plus marquant : il s’oppose au travail forcé, au travail des enfants et au financement de certains conflits armés.
Collection Voids, JEM by India MahdaviCollection Voids, JEM by India Mahdavi
Malgré les pollens et les graminées qui ont la fâcheuse habitude de me boucher le nez au printemps, c’est au plaisir olfactif que je me suis abandonné avec Nout et ses parfums à la fois subtils, amples et audacieux. Epicés, floraux ou hespéridés, les jus créés par Laure Jacquet (qu’elle me pardonne mon vocabulaire étriqué pour parler de ses créations si riches) sont des invitations au voyage et à l’expression des sens. Le choix de la fondatrice Laurence Lecoq est clair : fabriqués en France, les parfums sont 100 % d’origine naturelle, sans perturbateurs endocriniens, ni parfums de synthèse, vegan et cruelty free ; les flacons sont en verre blanc facilement recyclable ; le capot est en bois issu de forêts françaises certifiées, le pochon est en coton non blanchi et bio, les étiquettes sont imprimées sur du papier 100 % biodégradable… Qui dit mieux ?
NoutNout
Enfin, un coup de cœur spécial pour le studio Quiproquo et son Refuge, une ruche design adaptée aux abeilles mellifères sauvages, conçue pour être un abri sans récolte de miel. Car la nature, il faut savoir lui foutre la paix.
Quiproquo
L’événement Les Nouveaux Luxes se voulait un « un lieu de rencontres, d’inspirations, d’expériences et de prises de conscience ». Bien qu’étant habituellement réfractaire aux salons, je dois reconnaître le plaisir que j’ai pris à parcourir cet espace éco-conçu et à découvrir les initiatives variées, enrichissant ma réflexion en cours sur les engagements durables de marques qui ont aussi des exigences esthétiques. Merci à l’Agence 1.618 Paris pour cette initiative de qualité.
Une performance artistique de l’artiste Michkati Madi, proposée par la marque de mobilier acoustique LonaehLonaeh & Michkati Madi
Lo Neel est une marque vegan. Ici, la Ceinture Alek et le Perfecto Ananas Silver en fibre de feuilles d’ananas bio
La Fashion Revolution Week (FRW) est une campagne annuelle organisée par Fashion Revolution, une organisation internationale fondée par Carry Somers et Orsola de Castro à la suite de la catastrophe de Rana Plaza, le 24 avril 2013 à Dacca au Bengladesh. Pour rappel, 1 130 personnes sont mortes dans l’effondrement de ce bâtiment qui abritait des ateliers de confection travaillant pour diverses grandes marques occidentales. Le rêve des membres de ce grand mouvement d’activisme est de mettre fin aux impacts environnementaux et sociaux de l’industrie textile dans le monde, de trouver des solutions durables, de combattre les injustices et de valoriser les gens avant la croissance et les profits.
Vaste programme dont le collectif UAMEP, Une Autre Mode Est Possible, et Fashion Revolution France font activement la promotion en France. Ce 22 avril 2023, ils organisaient le Défilé des Autres Modes, célébrant par la même occasion le Jour de la terre (#earthday), avec la complicité des Canaux, une association parisienne qui forme et accompagne les acteurs économiques engagés pour la solidarité et la planète, et qui avait ouvert sa demeure aux créateurs, designers, mannequins et autres artistes étant venus prêter main forte.
Une robe de Laines Paysannes, portée par Ohanelle-Astrée, et une robe de Marthe Paris portée par Chrislène. Casquette et chapeau sont de Nuance ParisLaines Paysannes crée des vêtements et de la décoration intérieure en laines de moutons des PyrénéesLaines PaysannesMarthe Paris – Nuance Paris (chapeau)
Ma manière de participer à la réflexion sur les alternatives possibles à la fast fashion et de promouvoir les initiatives responsables a été de me faufiler dans les coulisses de l’événement pour ressentir l’atmosphère de cette autre mode et rencontrer les actrices (majoritaires) et les acteurs de jeunes marques soucieuses d’environnement et de respect humain. Dans une joyeuse ambiance où le stress ne fut jamais surjoué, première grande différence avec les défilés que je connais, pros et amateurs accordèrent leurs violons avec sérieux mais bonne humeur, et suivirent leur partition sans couac majeur sous le regard bienveillant d’Arielle Lévy, fondatrice de l’UAMEP.
Paul, metteur en scène du défilé (entre autres casquettes)Münja Paris se présente comme du prêt-à-porter pour femme sur son site internet, mais la combinaison Amélia est très bien portée par Olivier. Les tissus sont sourcés en France, Italie ou ont été upcyclés des stocks dormants de la maison LVMHIris dans une tenue des Carnets de Mimi, créée à partir de masques chirurgicaux abandonnésLes carnets de Mimi (Iris)Céline en personne est accompagnée d’Abel pour présenter quelques créations de jeans upcyclés de l’Atelier Céline Dupuy, qui crée des pièces uniques (à la commande) et anime aussi des workshops en couture, broderie, réparation, car la transmission lui est essentielleDanceFiber utilise des matières premières certifiées GOTS et confie la confection de ses vêtements à des petits ateliers en France et Italie. Angélique porte un pantalon en maille de laine/coton en résille ajourée et teinture naturelle fait main, et un top de chez Panapaná Paris, qui cultive, récolte et tisse son propre coton, en partenariat avec des coopératives d’agriculteursPanapaná Paris (Samba)
Une autre mode est-elle possible ? Il semblerait que oui, et malgré les difficultés rencontrées par les jeunes créateurs, je peux affirmer que cette mode éthique est ardemment souhaitée par ces passionné.e.s qui n’ont pas les deux pieds dans le même sabot. Le vêtement est affaire de culture, il a toujours été associé à l’expression des identités, que ce soit dans le choix d’un style individuel, l’adhésion à un groupe social ou la revendication d’une appartenance à une culture. A cet égard, les mouvements pour une mode responsable sont au confluent de la création artistique, de l’artisanat, de l’innovation et du militantisme, avec des réponses très variées, qui vont de l’upcycling (créer du neuf avec du vieux) à l’utilisation exclusive de produits naturels (laine, coton, lin…), en passant par la recherche de matières innovantes comme la fibre végétale d’ananas, de pétales de roses ou de soja bio.
A suivre !
Chaussettes Orphelines recycle les vieilles chaussettes pour en faire du fil à tricoter de nouvelles chaussettes, mais pas seulement… Tenue portée par Mélissa
Lana dans de la lingerie de La Partisienne, qui crée des collections coupées et conçues à partir de stocks de tissus délaissés par des maisons de couture ou grandes enseignes françaisesLa Partisienne
Une série de vidéos réalisées pour le site internet et les réseaux sociaux de la marque Arthus Bertrand, médailleur, bijoutier et joaillier (depuis 1803).
Designer | Camille Toupet
Models | Anne-Sophie et Vanja Đaković
Images & Editing | by me
Réalisé pour la marque pr09re55avec la complicité de Laurence Esnol (Laurence Esnol Gallery) et du peintre américain H. Craig Hanna, qui a développé une technique singulière de peinture à l’encre et à l’acrylique sur Perspex.
Direction, Images & editing | by me
Director cut
Zita Mészáros (fondatrice de pr09re55), H. Craig Hanna et Laurence Esnol
« Love Brings Love » était l’expression fétiche d’Alber Elbaz. Le 5 octobre 2021, 46 créateurs et maisons lui ont rendu hommage dans un défilé exceptionnel.
BALENCIAGA, Demna GvasaliaGIORGIO ARMANIGUO PEIJEAN-PAUL GAUTHIERRICK OWENSTHEBE MAGUGUTHOM BROWNEVIKTOR & ROLF, Viktor Horsting et Rolf Snoeren
Designer | Zita Mészáros
Model | Meg Fuji
Production, direction & editing | by me
Initialement conçu pour la communauté kundalini, mais plébiscité par un public plus large pour son élégance intemporelle et polyvalente, pr09re55 est une ligne de vêtements écologiquement, socialement et éthiquement responsable, fondée en 2019 par Zita Mészáros. Durable, stylée et facile d’entretien, la matière innovante et écoresponsable de pr09re55, le saolon, est issue d’arbres originaires du Japon. Une fois la pulpe récoltée, des procédés technologiques avancés renforcent et subliment la résilience naturelle de ce matériau multifonctionnel et extrêmement durable. Le fil fini est ensuite transformé pour intégrer l’élément signature de pr09re55 : les plis.
Les pièces, raffinées et minimalistes, allient la complexité du design à une attention minutieuse aux détails, conférant à chaque création une aura magique digne de la haute couture. La simplicité des silhouettes offre une infinité de possibilités : deux pièces identiques peuvent être portées de façons radicalement différentes – avec ou sans accessoires, pieds nus ou en talons hauts, rehaussées de bijoux ou simplement avec une peau éclatante – ouvrant un univers infini de styles et d’interprétations.
Designer | Dawei
Direction, Images & Editing | by me
Dawei Sun, born in northern China, studied Fine Arts before graduating from the Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne (2005). After winning various competitions, he worked for Lolita Lempicka, Balenciaga and John Galliano.
He shared the artistic direction of Cacharel with Ling Liu until 2013, then created DAWEI in September 2016 to offer clothes both urban and romantic, contemporary, sometimes with humor, cut in beautiful Italian fabrics.
Designer | Lucas Ossendrijver
Stylist | Sarah Richardson
Photographer | Collier Schorr Models | Joachim Larrieu & Jose Luis
Direction, Images & Editing | by me
Photographer’s Agency | 2bmanagement Photographer | Miles Aldridge Mannequin | Anna Cleveland Paule Ka creative director | Alithia Spuri-Zampetti Set designer | Vincent Olivieri Make-up artist | Stephane Marais Hair artist | Sebastien Bascle Filmmaker & Backstage photographs | by me
Le shooting de la campagne Paule Ka Hiver 2017/2018 a été l’occasion de croiser la sophistiquée Anna Cleveland et le créatif Miles Aldridge, façonnant sous l’œil léger mais aiguisé de la directrice artistique de Paule Ka, Alithia Spuri-Zampetti, des images au rendu typiquement… aldridgien.
Behind the scenes Paule KaBehind the scenes Paule KaBehind the scenes Paule KaBehind the scenes Paule Ka
Paule Ka creative director | Alithia Spuri-Zampetti
Music | Arnaud Clémente Jacques
Stage set | Andy Hillman Studio
Hair artist | Delphine Courteille Make-up artist | Marie Duhart Production | OBO Production
Images & Editing | by me
Paule Ka creative director | Alithia Spuri-Zampetti
Music | Arnaud Clémente Jacques
Stage set | Andy Hillman Studio
Hair artist | Delphine Courteille Make-up artist | Marie Duhart Production | Napoleon Events
Direction, Images & Editing | by me
Filmed at Muséum national d’Histoire naturelle,
Grande serre, Paris.
Scenography | Alber Elbaz
Photos | But Sou Lai,Mark Leibowitz,Katy Reiss,James Bort,Juliette Da Cunha,Alex Koo
Video triptych | by me
Maison Européenne de la Photographie, Paris.
9 September – 31 October 2015
Alber Elbaz and his team at Lanvin have come up with an introspective exhibition, as opposed to a retrospective, at the Maison Européenne de la Photographie, collating behind-the-scenes films, photographs, pattern pieces and toiles, to lift the lid on the process from sketch to show.
« Orchestrée par Alber Elbaz avec l’aide de ses équipes, cette exposition plonge le visiteur dans l’intimité des essayages, l’émotion des défilés Lanvin et la beauté des créations. Une première dans l’histoire de la plus ancienne maison de couture parisienne toujours en activité. Cinq salles pensées comme des ambiances mettent en lumière le travail du créateur, non comme un monologue, mais dans un dialogue continu entre mode et photographie. Plus de 350 clichés signés des photographes But Sou Lai, Mark Leibowitz, Katy Reiss, James Bort, Juliette Da Cunha et Alex Koo retranscrivent la passion du vêtement. Une installation vidéo rythmée par la voix du créateur et animée par trois projections à partir d’images backstage, réalisées par Jean-Christophe Moine, et de défilés, captées par Séraphin Ducellier, complète cette scénographie. »
Chaque week-end du 09.09.2015 au 31.10.2015, en complément de l’exposition, l’auditorium de la MEP a diffusé une série des courts-métrages réalisés pour Lanvin : « A partir d’images filmées en coulisses, dans les ateliers, en essayages avec le couturier ou pendant les backstages des défilés Lanvin, il retranscrit l’ambiance de ces instants rares ».
Lanvin team with Alber Elbaz for the exhibition Alber Elbaz/Lanvin – Manifeste – Maison Européenne de la Photographie – Alex Koo, Jean-Christophe Moi, But Sou Lai, Alber Elbaz, Juliette Dacunha, Katy Reiss (Mark Leibowitz and James Bort miss)
Vidéo réalisée pour les 125 ans de la Maison Lanvin.
Designer | Alber Elbaz
Events company | villa eugénie
Direction, Images & Editing of the making-of | by me
En 2014, Lanvin fête ses 125 ans et retrace son histoire, de Jeanne Lanvin à Alber Elbaz. Les nombreux contenus exclusifs diffusés sur le web mettaient en lumière le patrimoine de Lanvin et la créativité d’Alber Elbaz, notamment dans ce film, tourné dans les coulisses de la Maison.
Designer | Alber Elbaz Paroles | Marcel Kanche Direction, Images & Editing of the making-of | by me
En exclusivité sur Vogue.fr, le film des coulisses de sa collection Automne/Hiver 2014-2015, présentée à la Fashion Week de Paris. Il a été réalisée par Jean-Christophe Moine, qui a fait appel à l’auteur-compositeur-interprète Marcel Kanche, auteur de «Qui de nous deux ?» (M) et de «Divine idylle» (Vanessa Paradis), pour amplifier le spectacle de mots récités comme un poème, des vers troublants qui ajoutent à l’atmosphère sombre et luxueuse du défilé.
Extraits : « French atelier Lanvin is taking its fans behind-the-scenes by showing the personal interactions and set dynamics of the video’s making. In the video, viewers get to see and hear portions of the model’s experience on set, giving an inside look into the choices the brand made while filming. » « With this video, Lanvin gives the viewer an exclusive sneak peek at one of their photo shoots that is at once elegant and refined, but also casual, as the model talks and laughs with the photographer and types on her BlackBerry, said Christine Kirk, CEO of Social Muse Communications, Los Angeles. « This is a perspective that not many people get to see of a luxury brand, and Lanvin captures the authenticity of the photo shoot perfectly with this video ». »
Mon premier film pour Lanvin : « Around 5H00 pm. Paris, Jardin des Tuileries, 4 mars 2011 ».
Designer | Alber Elbaz
Events company | villa eugénie
Direction & Images of the backstage video | by me Editing | Isabelle Pires
TRAD
Gérer le consentement aux cookies
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.