Images, editing | by me
Project | by ethnomedia team
Troy Von Balthazar est dévoué corps et âme à sa musique. Méconnu mais reconnu, il est qualifié de «nouveau Bob Dylan» par Patti Smith, et unanimement respecté par la critique qui y voit un «song writer brillant» à l’univers inimitable et puissant.
Après les années tumultueuses dans le groupe hawaïen Chokebore, dont il fut le Leader dans les 90’s, devenu culte après sa découverte par Kurt Cobain et ses premières parties de Nirvana, il privilégie depuis 20 ans des compos épurées et des scènes en solitaire, pour distiller sa poésie musicale d’oxymores saturniens, élixirs et poisons à la fois.
Troy traine sa mélancolie en Europe, mais retourne régulièrement à LA, aux sources de sa musique. Là-bas, il a vécu un temps dans sa voiture avant d’être accueilli par Leonard Cohen. Etranger au marketing, indifférent au succès commercial, il cultive un romantisme moderne et un symbolisme désabusé, incarnant la désillusion et le mal-être d’une génération qui se nourrit toujours des symboles, des images et des méandres de ce personnage de conte moderne.
Troy von Balthazar, cet « immense songwriter, constamment tiraillé entre le bord de la falaise et le haut des cimes » (Les Inrocks).
Ce portrait intime de TvB invite à le suivre à différents moments de son activité artistique (composition, enregistrement, scène). Il raconte son histoire, réfléchit sur le sens qu’il donne à ses choix de vie et ses choix musicaux, donne son sentiment sur le mouvement musical dans lequel il s’inscrit. Il constitue le point de départ d’un portrait plus général, celui d’un mouvement musical et d’une communauté artistique. Le regard d’autres artistes de cette scène, l’expérience de professionnels (producteurs, directeurs de Label, ingés son…) dessine la singularité de ce mouvement et la difficulté de penser la reconnaissance et le succès. Comme si l’un et l’autre risquaient d’exclure l’artiste de la position qu’il occupe, où nulle compromission n’est possible.