Une autre mode est-elle possible ?


Lo Neel
Lo Neel est une marque vegan. Ici, la Ceinture Alek et le Perfecto Ananas Silver en fibre de feuilles d’ananas bio

La Fashion Revolution Week (FRW) est une campagne annuelle organisée par Fashion Revolution, une organisation internationale fondée par Carry Somers et Orsola de Castro à la suite de la catastrophe de Rana Plaza, le 24 avril 2013 à Dacca au Bengladesh. Pour rappel, 1 130 personnes sont mortes dans l’effondrement de ce bâtiment qui abritait des ateliers de confection travaillant pour diverses grandes marques occidentales. Le rêve des membres de ce grand mouvement d’activisme est de mettre fin aux impacts environnementaux et sociaux de l’industrie textile dans le monde, de trouver des solutions durables, de combattre les injustices et de valoriser les gens avant la croissance et les profits.

Vaste programme dont le collectif UAMEP, Une Autre Mode Est Possible, et Fashion Revolution France font activement la promotion en France. Ce 22 avril 2023, ils organisaient le Défilé des Autres Modes, célébrant par la même occasion le Jour de la terre (#earthday), avec la complicité des Canaux, une association parisienne qui forme et accompagne les acteurs économiques engagés pour la solidarité et la planète, et qui avait ouvert sa demeure aux créateurs, designers, mannequins et autres artistes étant venus prêter main forte.

Laines Paysannes (Ohanelle) - Marthe (Chrislène) - Nuance Paris (chapeau)
Une robe de Laines Paysannes, portée par Ohanelle-Astrée, et une robe de Marthe Paris portée par Chrislène. Casquette et chapeau sont de Nuance Paris
Laines Paysannes (Ohanelle) - Nuance Paris (chapeau)
Laines Paysannes crée des vêtements et de la décoration intérieure en laines de moutons des Pyrénées
Laines Paysannes (Ohanelle)
Laines Paysannes
Marthe (Chrislène) - Nuance Paris (chapeau)
Marthe Paris – Nuance Paris (chapeau)

Ma manière de participer à la réflexion sur les alternatives possibles à la fast fashion et de promouvoir les initiatives responsables a été de me faufiler dans les coulisses de l’événement pour ressentir l’atmosphère de cette autre mode et rencontrer les actrices (majoritaires) et les acteurs de jeunes marques soucieuses d’environnement et de respect humain. Dans une joyeuse ambiance où le stress ne fut jamais surjoué, première grande différence avec les défilés que je connais, pros et amateurs accordèrent leurs violons avec sérieux mais bonne humeur, et suivirent leur partition sans couac majeur sous le regard bienveillant d’Arielle Lévy, fondatrice de l’UAMEP.

UAMEP
Paul, metteur en scène du défilé (entre autres casquettes)
Münja Paris - Combinaison Amélia (Olivier)
Münja Paris se présente comme du prêt-à-porter pour femme sur son site internet, mais la combinaison Amélia est très bien portée par Olivier. Les tissus sont sourcés en France, Italie ou ont été upcyclés des stocks dormants de la maison LVMH
Les carnets de Mimi (Iris)
Iris dans une tenue des Carnets de Mimi, créée à partir de masques chirurgicaux abandonnés
Les carnets de Mimi (Iris)
Les carnets de Mimi (Iris)
UAMEP (Abel et Céline)
Céline en personne est accompagnée d’Abel pour présenter quelques créations de jeans upcyclés de l’Atelier Céline Dupuy, qui  crée des pièces uniques (à la commande) et anime aussi des workshops en couture, broderie, réparation, car la transmission lui est essentielle
DanceFiber - Panapaná Paris (Angélique)
DanceFiber utilise des matières premières certifiées GOTS et confie la confection de ses vêtements à des petits ateliers en France et Italie. Angélique porte un pantalon en maille de laine/coton en résille ajourée et teinture naturelle fait main, et un top de chez Panapaná Paris, qui cultive, récolte et tisse son propre coton, en partenariat avec des coopératives d’agriculteurs
Panapaná Paris (Samba)
Panapaná Paris (Samba)

Une autre mode est-elle possible ? Il semblerait que oui, et malgré les difficultés rencontrées par les jeunes créateurs, je peux affirmer que cette mode éthique est ardemment souhaitée par ces passionné.e.s qui n’ont pas les deux pieds dans le même sabot. Le vêtement est affaire de culture, il a toujours été associé à l’expression des identités, que ce soit dans le choix d’un style individuel, l’adhésion à un groupe social ou la revendication d’une appartenance à une culture.  A cet égard, les mouvements pour une mode responsable sont au confluent de la création artistique, de l’artisanat, de l’innovation et du militantisme, avec des réponses très variées, qui vont de l’upcycling (créer du neuf avec du vieux) à l’utilisation exclusive de produits naturels (laine, coton, lin…), en passant par la recherche de matières innovantes comme la fibre végétale d’ananas, de pétales de roses ou de soja bio.

A suivre !

Chaussettes orphelines (Mélissa)
Chaussettes Orphelines recycle les vieilles chaussettes pour en faire du fil à tricoter de nouvelles chaussettes, mais pas seulement… Tenue portée par Mélissa
La Partisienne (Lana)
Lana dans de la lingerie de La Partisienne, qui crée des collections coupées et conçues à partir de stocks de tissus délaissés par des maisons de couture ou grandes enseignes françaises
La Partisienne
La Partisienne

Per Dare, pièce chorégraphique d’Alice Kinh


Conception et chorégraphie | Alice Kinh
Co-création et interprétation | Léa Anderson
Création lumière | Jérôme Beaudoin
Création vidéo | Adrien Heinz
Musique | Maryus Vague
Regard dramaturgique | Emilie Léveillé
Festival A Corps | TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers
Photographie | by me

Présentation sur le site du TAP : Solo fantomatique de la perte
Présentation sur le site d’Alice Kinh.

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Après le quatuor Farandole de solitudes, le solo Per dare est le deuxième volet d’un travail qui s’inspire des danses macabres du Moyen-Âge et questionne l’absence, la mort et la solitude. Alice Kinh explique que les danses macabres ne sont pas morbides, mais expriment à l’inverse la force vitale, la force créatrice, populaire et festive du vivre ensemble.

Dépasser l’angoisse de mort, regarder la mort en face, l’apprivoiser, c’est ce que propose la chorégraphe et son interprète Léa Anderson dans ce solo qui invite les spectateurs à contempler et ressentir l’absence et la présence des êtres disparus.

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« Or, logiquement, s’il est une chose qu’un homme possède quelque titre à connaître et puisse prétendre formuler, c’est lui-même, donc les ombres du monde, de ses êtres et de ses choses, telles qu’elles se projettent sur son esprit ».
Michel Leiris,1934, L’Afrique fantôme
.

*

Bonpoint. Savoir-faire


Série de films savoir-faire réalisés pour Bonpoint.
Creative Director Bonpoint | Esther Loonen
Direction, Images & Editing | by me

Le MANTEAU BASTIDE avec deux poches avant et double boutonnage classique.


Conçue en forme de corolle, la COMBINAISON LUCE pour bébé est boutonnée au dos et aux jambes, elle est resserrée par des smocks.


Wabara, harmonie en rose


ばら作家、國枝啓司が生み出す「和ばら」を栽培するばら園

Creative direction | Kei NakanishiAi Tamura
Art direction | Ai Tamura & me
Direction, Images & Editing | by mee
Musique | Daniel SonabendEmilien Royere
Special thanks Humming | Lily-Seya
Production | Parameta IncMirrorEthnomedia

Wabara are roses that originated from a rose Farm in Japan called Keiji, a few miles from Kyoto.
Keiji Kunieda has spent most of his life working in the creation of new scented and beautiful roses. In the last years, he added more varieties of roses and created the Wabara brand together with his son Ken Kunieda.
WABARA is a combination of two Japanese words. WA is a Japanese cultural concept usually translated into English as “harmony”. BARA is the Japanese name for rose.
In the belief that roses will grow healthy, shiny and with more strength, the Japanese creators share the philosophy that, in order to live in harmony and coexist with the environment, the roses should be grown with organic fertilizer, free from chemicals.


Motché, premier regard sur une joaillerie éthique et unique


Work in progress 01. Première étape d’un projet qui prend lentement forme, je réalise une série de photos autour des créations joaillières de la Maison Motché, inspirées de l’histoire précolombienne péruvienne. Engagée pour un luxe responsable qui privilégie l’or recyclé, Motché l’est aussi dans la sauvegarde du patrimoine immatériel péruvien et du savoir-faire d’artisans d’exception.

Ombre et lumière, métal contre peau, lisse associé au rugueux, lignes qui découpent les courbes corporelles… Des contraires qui s’opposent et se complètent dans l’univers symbolique et mythologique des sociétés incas et pré-incas deviennent la trame de créations visuelles encore à l’état d’ébauches.

A suivre…

Merci à Ana Lya @analyamv pour la séance photo et évidemment à Carole Fraresso, alias Dame Motché, fondatrice de @motcheparislima pour sa confiance. Sans oublier Hortense, soutien essentiel.

 

Photo du collierMotché « Viru Croix », porté par Ana Lya© Jean-Christophe Moine
Motché, collier « Viru Croix », porté par Ana Lya
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Collier Motché « Amulette en cristal hyalin », porté par Ana Lya
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Collier Motché « Ucúpe, l’égorgeur », porté par Ana Lya. Ce pendentif est inspiré d’une coiffe ayant appartenue au Seigneur d’Ucúpe (350-500 ap. J.-C). Il prend la forme d’une divinité représentée par un être marin anthropomorphe et hybride, mi félin, mi octopus.
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Collier Motché « Ucúpe, l’égorgeur », porté par Ana Lya.
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Collier Motché « Amulette en cristal hyalin », porté par Ana Lya

Les Nouveaux Luxes. Quelques coups de cœur


Vendredi 2 juin, je suis allé au Carreau du Temple, non sans émotion, car la dernière fois que j’avais franchi la porte de ce lieu c’était pour assister au défilé hommage à Alber Elbaz, Love brings love, le 5 octobre 2021. Cette fois-ci, il s’agissait de découvrir Les Nouveaux Luxes, sixième édition d’un événement consacré à un art de vivre responsable et durable, organisé par l’Agence 1.618 Paris.

J’ai flâné dans les allées, discuté avec les créateurs de marques, touché les matières, en laissant l’intuition parler, un brin désinvolte, avec un désir très fort de prendre le temps d’explorer, de ralentir le mouvement… « Slow authentic » pourrait être la baseline de ma nouvelle identité médiatique… Honte à moi, je n’ai assisté qu’à une demi-table ronde, l’ambiance amphithéâtre ne correspondant pas à mon mood du jour. Mais les nombreuses conférences programmées avaient l’air toutes plus intéressantes les unes que les autres.

Les nouveaux luxes
Les nouveaux luxes. Le Comité Colbert invite les spécialistes de la RSE de Boucheron, Chloé, Parfums Christian Dior, Longchamp, Ruinart et Rémy Cointreau

Les entreprises intègrent des préoccupations sociales et environnementales, chacune à son rythme. Certaines avancent à petits pas, d’autres font le grand saut. Mais pour l’heure, je préfère évoquer mes coups de cœur et passer sous silence les marques qui m’ont laissé dubitatif, même si je salue l’honnêteté de cette créatrice confessant avec un air coupable : « je continue à utiliser du polyester parce que les clientes veulent des vêtements qui ne se froissent pas ». Certes, une étude récente vient de conclure que les fibres textiles naturelles que l’on retrouve dans l’océan ne seraient pas moins nocives pour les huîtres que les fibres textiles synthétiques… Mais une différence de taille existe : les fibres 100 % naturelles sont détruites en quelques semaines ou mois, quand les fibres synthétiques, souvent gorgées de produits chimiques, mettent des dizaines, voire des centaines d’années, à se dégrader. Ouf, le lin naturel de la belle marque Cécance et les créations en jeans upcyclés de l’atelier Céline Dupuis ont toujours une raison d’être !

Les nouveaux luxes. Cécance
Le manteau Aristide de Cécance, maison fondée par la styliste Anne Liauzun
Les nouveaux luxes. Atelier Céline Dupuis
Atelier Céline Dupuy

Je suis un passionné invétéré de matériel photo, et mes séjours parisiens sont toujours l’occasion d’une visite au Boulevard Beaumarchais, pour un lèche-vitrines consciencieux des boutiques spécialisées, à la recherche d’objectifs rares et de matériel vintage autant que de nouveautés high-tech. Leica, au milieu du Boulevard, me vide (trop) souvent les poches… Ne pensez pas que je m’égare en digressant sur ce luxe photographique, car c’est un peu plus en aval de ce fameux Boulevard que l’on trouve le flagship et le showroom de Valentine Gauthier, qui milite à travers sa marque, depuis plus de 15 ans, pour une démarche durable. J’ai eu la chance de la rencontrer sur son stand, prête à discuter de tissus naturels et de sourcing éco-responsable avec conviction et sincérité. Pour l’occasion, elle présentait une collaboration avec les Ateliers de Nîmes, une marque de denim qui se présente comme la seule au monde à utiliser une technique de tissage traditionnelle (utilisation d’un fil retors doublé et torsadé) bénéfique à la fois à l’environnement et à la qualité de ses produits. Jouxtant son stand, celui de Larfeuille présentait les sacs Wrap Clutch et Mini Clutch issus, quant à eux, d’une collaboration entre Jérôme Auriac, fondateur de cette maroquinerie artisanale originale, et Valentine Gauthier.

Les nouveaux luxes. Valentine Gauthier & les Ateliers de Nîmes
Valentine Gauthier & les Ateliers de Nîmes
Les nouveaux luxes. Valentine Gauthier & les Ateliers de Nîmes
Valentine Gauthier & les Ateliers de Nîmes
Les nouveaux luxes. Valentine Gauthier & les Ateliers de Nîmes
Valentine Gauthier & les Ateliers de Nîmes

Quand on aborde le sujet du cuir, mes dents commencent à grincer. Mais Ictyos apaise mes craintes. Le cuir d’Ictyos est en effet marin, la production s’appuie uniquement sur la récupération de peaux destinées à être détruites, et la tannerie lyonnaise de la marque utilise des tanins végétaux (mimosa, châtaigner, quebracho…) « pour minimiser l’impact sur la déforestation ». La palette de couleurs très riche ne peut malheureusement être obtenue que par l’usage de colorants classiques. On ne boudera pas ces belles peaux pour autant, gageant que les trois amis chimistes et ingénieurs (Benjamin Malatrait, Gauthier Lefébure et Emmanuel Fourault), qui ont créé cet univers, iront chercher dans les années qui viennent les pigments biosourcés non polluants issus de procédés innovants encore balbutiants.

Les nouveaux luxes. Ictyos
Ictyos

Il suffirait de plonger ses mains dans les textiles en alpaga tissés au Pérou de la marque Inata pour être conquis. Mais écouter son fondateur Clément Naudy parler du dégradé lumineux de « ses » fibres, le voir caresser « ses » tissus et s’émerveiller sur la variété de la palette de couleurs, entièrement naturelles, finit de charmer. C’est en toute transparence que nous avons pu évoquer la condition animale, les comportements des éleveurs, les difficultés et les satisfactions qui rythment un projet entièrement tourné vers la qualité des produits comme des relations humaines. Cette franchise est à saluer.

Les nouveaux luxes. Inata
Inata
Les nouveaux luxes. Inata
Inata

Le magnifique collier de pâtes de la marque JEM (Jewellery Ethically Minded, fondée par Dorothée Contour), créé pour célébrer la fête des mères, avait déjà retenu mon attention. Décalée et gentiment moqueuse, la création n’en était pas moins élégante et tendre.

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Le collier de pâtes, série « Oh, merci ! » de JEM, 2023. Capture d’écran Instagram

J’ai appris grâce à la marque que l’orpaillage amorçait une (r)évolution éthique : le standard Fairmined, adopté par JEM, implique que l’or utilisé (et traçable) provient d’organisations minières artisanales pratiquant une activité à petite échelle, dans de bonnes conditions de travail et en réduisant l’usage de produits chimiques (cyanure ou mercure). Certes, il existe un standard encore plus responsable, le standard Ecological Fairmined, qui garantit qu’aucun produit chimique ne soit utilisé dans les procédés d’extraction, mais aucune mine ne semble encore certifiée (le sujet reste à creuser). Si l’usage d’or recyclé évite les problèmes environnementaux, le standard Fairmined permet de contribuer à l’évolution du secteur minier, ce qui n’est pas négligeable. Les diamants de JEM sont, quant à eux, des diamants de culture, un terme bien plus adapté que « diamant de synthèse » car ces pierres précieuses sont en tous points identiques à celles que l’on trouve dans la nature et ne sont en aucun cas « synthétiques » : elles naissent en environnement contrôlé selon les mêmes principes physico-chimiques que sous terre. Le premier avantage de ces pierres précieuses cultivées est de supprimer les impacts environnementaux de l’extraction minière. Le second est encore bien plus marquant : il s’oppose au travail forcé, au travail des enfants et au financement de certains conflits armés.

Les nouveaux luxes. JEM
Collection Voids, JEM by India Mahdavi
Les nouveaux luxes. JEM
Collection Voids, JEM by India Mahdavi

Malgré les pollens et les graminées qui ont la fâcheuse habitude de me boucher le nez au printemps, c’est au plaisir olfactif que je me suis abandonné avec Nout et ses parfums à la fois subtils, amples et audacieux. Epicés, floraux ou hespéridés, les jus créés par Laure Jacquet (qu’elle me pardonne mon vocabulaire étriqué pour parler de ses créations si riches) sont des invitations au voyage et à l’expression des sens. Le choix de la fondatrice Laurence Lecoq est clair : fabriqués en France, les parfums sont 100 % d’origine naturelle, sans perturbateurs endocriniens, ni parfums de synthèse, vegan et cruelty free ; les flacons sont en verre blanc facilement recyclable ; le capot est en bois issu de forêts françaises certifiées, le pochon est en coton non blanchi et bio, les étiquettes sont imprimées sur du papier 100 % biodégradable… Qui dit mieux ?

Les nouveaux luxes. Nout
Nout
Les nouveaux luxes. Nout
Nout

Enfin, un coup de cœur spécial pour le studio Quiproquo et son Refuge, une ruche design adaptée aux abeilles mellifères sauvages, conçue pour être un abri sans récolte de miel. Car la nature, il faut savoir lui foutre la paix.

Les nouveaux luxes. Quiproquo
Quiproquo

L’événement Les Nouveaux Luxes se voulait un « un lieu de rencontres, d’inspirations, d’expériences et de prises de conscience ». Bien qu’étant habituellement réfractaire aux salons, je dois reconnaître le plaisir que j’ai pris à parcourir cet espace éco-conçu et à découvrir les initiatives variées, enrichissant ma réflexion en cours sur les engagements durables de marques qui ont aussi des exigences esthétiques. Merci à l’Agence 1.618 Paris pour cette initiative de qualité.

Les nouveaux luxes. Lonaeh
Une performance artistique de l’artiste Michkati Madi, proposée par la marque de mobilier acoustique Lonaeh
Les nouveaux luxes. Lonaeh
Lonaeh & Michkati Madi

Arthus Bertrand


Une série de vidéos réalisées pour le site internet et les réseaux sociaux de la marque Arthus Bertrand, médailleur, bijoutier et joaillier (depuis 1803).

Designer | Camille Toupet
Models | Anne-Sophie et Vanja Đaković
Images & Editing | by me


Love Brings Love


Photos | by me

« Love Brings Love » était l’expression fétiche d’Alber Elbaz. Le 5 octobre 2021, 46 créateurs et maisons ont rendu hommage à Alber Elbaz et à son œuvre dans un défilé exceptionnel.

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BALENCIAGA, Demna Gvasalia
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GIORGIO ARMANI
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GUO PEI
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JEAN-PAUL GAUTHIER
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RICK OWENS
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THEBE MAGUGU
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THOM BROWNE
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VIKTOR & ROLF, Viktor Horsting et Rolf Snoeren

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AZ FACTORY, Alber Elbaz

Octobre rose


Diffusion | Apivia Prévention
Réalisation | by me

En Charente-Maritime, le nombre de femmes de 50 à 74 ans, à qui l’on conseille un dépistage systématique du cancer du sein tous les deux ans, a augmenté de 29% en 15 ans. Durant cette même période, le nombre de radiologues agréés a diminué de 27%. Cette pénurie rend difficile la prise de rendez-vous pour une mammographie et entrave le dépistage organisé du cancer du sein. Un état des lieux sur lequel le site 17 du Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers Nouvelle-Aquitaine et ses partenaires ont souhaité communiquer, à l’occasion de la 28ème édition d’Octobre rose.


Podcast « Les voix de la prévention »


Diffusion | Apivia Prévention
Production et réalisation | by me
Enregistrement | Séverine Roly
Mixage | David Trescos

Sortez vos oreillettes et écoutez les interviews, les témoignages, les décryptages d’études médicales et scientifiques et les conseils des acteurs de la santé qui nous expliquent les enjeux de la prévention !

J’ai créé le podcast Les voix de la prévention avec Apivia Prévention et Ethnomedia.
A écouter sur ce site ou sur votre appli préférée : Apple Podcast | Spotify | Deezer | Soundcloud | Castbox | Stitcher | Youtube


pr09re55, the new sustainable omniwear brand by Zita Mészáros


Designer | Zita Mészáros
Model | Meg Fuji
Production, direction & editing | by me

Initially imagined for the kundalini community, but applauded by a wider audience for its timeless, versatile elegance, pr09re55 is an ecologically, socially and ethically conscious clothing line founded in 2019 by Zita Mészáros. Sustainable and stylish, easy to take care of, pr09re55’s innovative and sustainably sourced fabric, saolon is a tree derivative originating from Japan. After the pulp is harvested, the implementation of technological measures further enhances and accentuates the natural resilience of this multifunctional, highly durable material. The finished yarn is then transformed with pr09re55’s quintessential feature: pleats.

The pieces are refined and minimal. The complexity of their design and the painstakingly detailed attention to craftsmanship lends a magical couture air to every single item with the simplicity of the silhouettes allowing for multiple interpretations. Two identical pieces can be worn in radically different ways – with or without accessories, barefoot or with high-heels, enhanced with jewellery or just glowing skin – opening up a whole world of styling possibilities!

Le site de la marque : pr09re55.com


DAWEI automne-hiver 2019


Designer | Dawei
Direction, Images & Editing | by me

Dawei Sun, born in northern China, studied Fine Arts before graduating from the Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne (2005). After winning various competitions, he worked for Lolita Lempicka, Balenciaga and John Galliano.

He shared the artistic direction of Cacharel with Ling Liu until 2013, then created DAWEI in September 2016 to offer clothes both urban and romantic, contemporary, sometimes with humor, cut in beautiful Italian fabrics.


VISPRING – Video scenography IMM Cologne


Creative direction | Catherine Delas
Art direction | Catherine Delasme
Images & Editing – Consulting | by me
Production | Atelier 111 – Ethnomedia

Video made for the Vispring stand at imm cologne 2018.
Original footages of Dartmoor (Devon, England) and Vispring factory in Plymouth.
Broadcasted on 2.40 x 2.80 meters screen.
No sound.


Paule Ka, campagne hiver 2017-2018


Photographer’s Agency | 2bmanagement
Photographer | Miles Aldridge
Mannequin | Anna Cleveland
Paule Ka creative director | Alithia Spuri-Zampetti
Set designer | Vincent Olivieri
Make-up artist | Stephane Marais
Hair artist | Sebastien Bascle
Filmmaker & Backstage photographs | by me

Le shooting de la campagne Paule Ka Hiver 2017/2018 a été l’occasion de croiser la sophistiquée Anna Cleveland et le créatif Miles Aldridge, façonnant sous l’œil léger mais aiguisé de la directrice artistique de Paule Ka, Alithia Spuri-Zampetti, des images au rendu typiquement… aldridgien.

Behind the scenes Paule Ka
Behind the scenes Paule Ka
Behind the scenes Paule Ka
Behind the scenes Paule Ka

VISPRING, video scenography


Creative direction | Catherine Delas
Images | James Bort & Jean-Christophe Moine
Creative direction – Consulting | by me
Production | Atelier 111Total Concept

Video diptych made for the Vispring stand at imm cologne 2017.
Live broadcast mixed with original footages of Dartmoor (Devon, England) & Vispring factory in Plymouth.

The diptych video was adapted from a triptych video made in 2016 by James Bort (images) & Jean-Christophe Moine (images & editing), see below.

 


Paule Ka, show printemps-été 2017, Jardin des plantes, Paris


Paule Ka creative director | Alithia Spuri-Zampetti
Music | Arnaud Clémente Jacques
Stage set | Andy Hillman Studio
Hair artist | Delphine Courteille
Make-up artist | Marie Duhart
Production | Napoleon Events
Direction, Images & Editing | by me

Filmed at Muséum national d’Histoire naturelle,
Grande serre, Paris.


Albert Elbaz/LANVIN – Manifeste. Maison Européenne de la Photographie, Paris


Scenography |  Alber Elbaz
Photos | But Sou Lai, Mark Leibowitz, Katy Reiss, James Bort, Juliette Da Cunha, Alex Koo
Video triptych | by me

Maison Européenne de la Photographie, Paris.
9 September – 31 October 2015

Alber Elbaz and his team at Lanvin have come up with an introspective exhibition, as opposed to a retrospective, at the Maison Européenne de la Photographie, collating behind-the-scenes films, photographs, pattern pieces and toiles, to lift the lid on the process from sketch to show.

« Orchestrée par Alber Elbaz avec l’aide de ses équipes, cette exposition plonge le visiteur dans l’intimité des essayages, l’émotion des défilés Lanvin et la beauté des créations. Une première dans l’histoire de la plus ancienne maison de couture parisienne toujours en activité. Cinq salles pensées comme des ambiances mettent en lumière le travail du créateur, non comme un monologue, mais dans un dialogue continu entre mode et photographie. Plus de 350 clichés signés des photographes But Sou Lai, Mark Leibowitz, Katy Reiss, James Bort, Juliette Da Cunha et Alex Koo retranscrivent la passion du vêtement. Une installation vidéo rythmée par la voix du créateur et animée par trois projections à partir d’images backstage, réalisées par Jean-Christophe Moine, et de défilés, captées par Séraphin Ducellier, complète cette scénographie. »

Source :
mep-fr.org/evenement/alber-elbaz-lanvin-manifeste/

Chaque week-end du 09.09.2015 au 31.10.2015, en complément de l’exposition,  l’auditorium de la MEP a diffusé une série des courts-métrages réalisés pour Lanvin : « A partir d’images filmées en coulisses, dans les ateliers, en essayages avec le couturier ou pendant les backstages des défilés Lanvin, il retranscrit l’ambiance de ces instants rares ».

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Lanvin Exhibition Alber Elbaz
Lanvin team with Alber Elbaz for the exhibition Alber Elbaz/Lanvin – Manifeste – Maison Européenne de la Photographie – Alex Koo, Jean-Christophe Moi, But Sou Lai, Alber Elbaz, Juliette Dacunha, Katy Reiss (Mark Leibowitz and James Bort miss)

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The Color Bars Experience. Tribute to Elliott Smith


Direction & Editing | by me

The Color Bars Experience est une bande d’amis réunis par Yann Debiak pour réaliser une revisite originale du dernier album d’Elliott Smith, « Figure 8 ». Onze musiciens classiques et trois chanteurs issus de la scène pop rock interprètent les morceaux ré-arrangés par Christophe Patrix, Ekaterina Debiak-Malachkova et Bert Verschueren.

Kenneth Stringfellow (les Posies, REM, Mercury Rev) apporte une vision et une interprétation trés claire des titres de Smith. Son travail sur les harmonies de voix apporte une dimension proche des Beatles.

Troy Von Balthazar (Chokebore), avec son background punk et sa carrière solo de songwriter, évoque le propre cheminement d’Elliott Smith. Entre puissance et fragilité, sa voix incarne les textes et les atmosphères de l’album.

Jason Lytle (Grandaddy ), ami proche d’ Elliott Smith, avec qui il partagea la scène lors de la tournée « Figure 8 », offre une interprétation limpide et sensible.

Cette bande-annonce a été tournée à l’occasion des deux premiers concerts du Color bars Experience, donné en mai 2015 au Printemps de Bourges et à la Maison de la Radio (Paris).


Marianne Faithfull


Direction | Kristian St. Clair
Direction of photography | by me

Marianne Faithfull
Marianne Faithfull, capture vidéo

Milieu d’après-midi, par une chaude journée parisienne. Marianne Faithfull nous reçoit dans son appartement pour une interview. Nous : Julien Gaurichon, Frédéric Bas, Séverine Roly et moi-même.

Kristian St. Clair, réalisateur américain, a demandé à la fine équipe d’Ethnomedia de recueillir les souvenirs de la chanteuse et actrice, pour son prochain docu sur Jack Nitzsche. Jack Nitzsche est mort en août 2000. Compositeur, arrangeur et producteur américain, il a collaboré avec Phil Spector, Neil Young & Crazy Horse et les Rolling Stones. Il apparaît pour la dernière fois en 2000 dans un film sur Willy DeVille coréalisé par Frédéric Bas et Julien Gaurichon : Fools Upon The Hill.

« Vous préférez peut-être réaliser l’interview dans ma chambre ? » demande Marianne Faithfull à notre arrivée. Avant de considérer que, finalement, ça n’est pas une bonne idée. Ses regards et ses sourires ironiques donnent le ton. La dame, polie et courtoise, est cash. Elle en a vu d’autres.

Marianne Faithfull

Marianne Faithfull, screenshot vidéo, by Jean-Christophe Moine

« IT WAS AN IDEA TO SET UP THE RECORDING SESSION OF « SISTER MORPHINE » WITH JACK NITZSCHE. AND THE FACT THAT HE WENT TO THE TROUBLE OF DOING THIS WHILE THE STONES WERE MIXING LET IT BLEED SHOWS THAT IT WAS TAKEN SERIOUSLY.
WE PUT DOWN THE INSTRUMENTAL TRACK IN LOS ANGELES (THE VOCALS WERE DONE IN LONDON). MICK PRODUCED THE SESSION AND RY COODER, JACK NITZSCHE, MICK AND CHARLIE WATTS PLAYED ON IT.
JACK NITZSCHE WAS A VERY FUNNY, NEUROTIC GUY HAVING PROBLEMS WITH HIS MARRIAGE AND TALKING A LOT ABOUT THE FAULT IN CALIFORNIA, THE EARTHQUAKE. »

FAITHFULL: AN AUTOBIOGRAPHY, MARIANNE FAITHFULL, COOPER SQUARE PRESS, 2000, PAGE 167.


Etoil’Clown, des clowns à l’hôpital


Diffusion | Apivia Prévention
Reportage | by me

Au milieu des années 80, les clowns sortent des cirques pour explorer d’autres espaces, et notamment les hôpitaux !

Apollon, dieu des arts, était aussi un dieu guérisseur. Quant à son fils Asclépios, dieu de la médecine, il accueillait dans son sanctuaire, il y a plus de deux mille ans, des hommes et des femmes venus chercher un soulagement à leur souffrance. Il s’y jouait des tragédies aux vertus thérapeutiques, car les Grecs croyaient en la puissance du verbe et du jeu pour soulager la douleur.

La construction de théâtres dans les hôpitaux a été engagée dès les années 30 en France, mais il a fallu attendre les années 80 pour voir la multiplication de projets artistiques et culturels dans des services de pédiatrie et des hôpitaux psychiatriques. Depuis 1999 seulement, une convention entre les ministères chargés de la culture et de la santé favorise le développement d’activités culturelles et artistiques dans les hôpitaux et incite les acteurs culturels et directeurs d’établissement de santé à construire ensemble une politique culturelle.

C’est dans ce mouvement de ré-introduction de l’art et de la comédie dans les lieux de soin que l’art clownesque a investi, lui aussi, les couloirs de l’hôpital.

Lire le reportage complet : Des clowns à l’hôpital


Lanvin. Les coulisses du défilé des 125 ans de la Maison


Vidéo réalisée pour les 125 ans de la Maison Lanvin.
Designer | Alber Elbaz
Events company | villa eugénie
Direction,  Images & Editing of the making-of | by me

En 2014, Lanvin fête ses 125 ans et retrace son histoire, de Jeanne Lanvin à Alber Elbaz. Les nombreux contenus exclusifs diffusés sur le web mettaient en lumière le patrimoine de Lanvin et la créativité d’Alber Elbaz, notamment dans ce film, tourné dans les coulisses de la Maison.


Naomi et Lisa-Kainde Diaz, Ibeyi


A peine les pieds posés sur le tarmac de Roissy, je reçois un appel de Luc Gaurichon, le boss de Caramba. Es-tu disponible demain pour une captation de concert ? Les sœurs Diaz du duo Ibeyi terminent une résidence à La Sirène (la belle et dynamique salle de concert de la Rochelle) et on aurait besoin d’une trace de ce travail. Evidemment, oui !

La rencontre avec les jumelles Naomi et Lisa-Kainde est naturelle et amicale. L’ambiance et drôle, les anecdotes savoureuses et la relation entre les deux sœurs électrique et complice à la fois.

Comme d’habitude, l’accueil de La Sirère est parfait. David Fourier se plie en quatre pour nous faciliter le boulot. Un vrai bonheur. Le concert est une agréable découverte qui titille l’ethnologue que je reste, curieux des références que les artistes puisent dans la tradition yoruba et la culture cubaine.

Une petite séance photo après le concert, clic-clac, on espère se revoir vite !
Et dans la boite, j’ai le premier concert des deux sœurs !


Lanvin, automne/hiver 2014-2015


Designer | Alber Elbaz
Paroles | Marcel Kanche
Direction, Images & Editing of the making-of | by me

En exclusivité sur Vogue.fr, le film des coulisses de sa collection Automne/Hiver 2014-2015, présentée à la Fashion Week de Paris. Il a été réalisée par Jean-Christophe Moine, qui a fait appel à l’auteur-compositeur-interprète Marcel Kanche, auteur de «Qui de nous deux ?» (M) et de «Divine idylle» (Vanessa Paradis), pour amplifier le spectacle de mots récités comme un poème, des vers troublants qui ajoutent à l’atmosphère sombre et luxueuse du défilé.

lanvin-backstage-2014-exclu-vogue


Troy von Balthazar – Rough portrait project


Images, editing | by me
Project | by ethnomedia team

Troy Von Balthazar est dévoué corps et âme à sa musique. Méconnu mais reconnu, il est qualifié de «nouveau Bob Dylan» par Patti Smith, et unanimement respecté par la critique qui y voit un «song writer brillant» à l’univers inimitable et puissant.
Après les années tumultueuses dans le groupe hawaïen Chokebore, dont il fut le Leader dans les 90’s, devenu culte après sa découverte par Kurt Cobain et ses premières parties de Nirvana, il privilégie depuis 20 ans des compos épurées et des scènes en solitaire, pour distiller sa poésie musicale d’oxymores saturniens, élixirs et poisons à la fois.

Troy traine sa mélancolie en Europe, mais retourne régulièrement à LA, aux sources de sa musique. Là-bas, il a vécu un temps dans sa voiture avant d’être accueilli par Leonard Cohen. Etranger au marketing, indifférent au succès commercial, il cultive un romantisme moderne et un symbolisme désabusé, incarnant la désillusion et le mal-être d’une génération qui se nourrit toujours des symboles, des images et des méandres de ce personnage de conte moderne.

Troy von Balthazar, cet « immense songwriter, constamment tiraillé entre le bord de la falaise et le haut des cimes » (Les Inrocks).

Ce portrait intime de TvB invite à le suivre à différents moments de son activité artistique (composition, enregistrement, scène). Il raconte son histoire, réfléchit sur le sens qu’il donne à ses choix de vie et ses choix musicaux, donne son sentiment sur le mouvement musical dans lequel il s’inscrit. Il constitue le point de départ d’un portrait plus général, celui d’un mouvement musical et d’une communauté artistique. Le regard d’autres artistes de cette scène, l’expérience de professionnels (producteurs, directeurs de Label, ingés son…) dessine la singularité de ce mouvement et la difficulté de penser la reconnaissance et le succès. Comme si l’un et l’autre risquaient d’exclure l’artiste de la position qu’il occupe, où nulle compromission n’est possible.


Lieu de mémoire de l’usine de papier peint Leroy


Série de portraits pour le lieu de mémoire de l’usine de papier peint Leroy, Espace culturel « Les 26 couleurs », Saint-Fargeau-Ponthierry (visite virtuelle). Ces vidéos sont projetées dans l’espace muséographique.

Ethnographie visuelle, réalisation | by me
Montage | Isabelle Pires et Frédéric Legrand

René Litt, dessinateur

Maurice Louis, graveur

Raymond Courtier et Aristide Cortiana, ouvriers


LIEU DE MÉMOIRE DE L’USINE DE PAPIER PEINT LEROY


Documentation, récolte d’objets, inventaire et iconographie du lieu de mémoire de l’usine de papier peint Leroy, Espace culturel « Les 26 couleurs », Saint-Fargeau-Ponthierry (visite virtuelle). Ces documents et images sont exposées dans l’espace muséographique.

Ethnographie documentaire, photographie, inventaire & iconographie | by me (ethnomedia)

Cartel. Photographie et documentation Jean-Christophe Moine / Ethnomedia
Papier peint Leroy ancien. Bibliothèque Forney. Photographie et documentation Jean-Christophe Moine / Ethnomedia
Outils anciens, usine de papier peint Leroy. Photographie et documentation Jean-Christophe Moine / Ethnomedia

Initiation djéninké en Pays dogon (Mali)


Comment une société définit-elle la nature humaine, comment se distingue-t-elle des autres sociétés humaines (identité ethnique), et comment construit-elle la place des hommes par rapport aux femmes (identité initiatique masculine). Ce sont les questions sur lesquelles j’ai travaillé auprès des Djéninké du Pays dogon (Mali), pour un doctorat d’ethnologie obtenu en 1998.

Ces questions furent posées à l’occasion de plusieurs rituels, dont l’un des plus marquants est l’initiation des garçons, durant laquelle de jeunes adolescents font l’expérience de leur nature humaine, de leur appartenance à une ethnie et de leur séparation définitive du monde des femmes. Une analyse détaillée de ce rite constitue la troisième partie de ma thèse (Bibliothèque Eric-de-Dampierre, Université Paris X-Nanterre).

J’ai pu participer à cette initiation en 1995, et, plus exceptionnel, j’ai été autorisé à photographier l’ensemble des rituels de cette période de deux mois débutant par la circoncision des jeunes initiés.

Initiation, pays dogon, Mali
Initiation, pays dogon, Mali

Initiation, Pays dogon